6 octobre : Journée Nationale des Aidants

Aujourd’hui, des formations, des temps de répit et un soutien psychologique sont mis en place à destination des aidants de la France entière. Ces initiatives viennent compléter le travail quotidien de plusieurs dizaines d’associations. Ces dernières informent et accompagnent les aidants tout au long du parcours de vie.

La question du « pourquoi » est souvent posée par les aidants qui peuvent éprouver un sentiment d’injustice à l’égard de la situation dans laquelle ils se trouvent. Ces associations de soutien sont les premiers interlocuteurs qui permettent aux aidants de se reconnaitre eux-mêmes en tant qu’aidants et de mieux comprendre les aidés et leur situation ; premières étapes nécessaires à  la construction d’une relation saine entre aidant et aidé. 

Alliés de choix dans l’apprentissage du rôle d’aidant, ces associations sont aussi présentes pour la réalisation des démarches administratives et juridiques. Elles soutiennent les familles face à la situation de handicap, notamment en agissant en faveur de leurs droits. Les associations de soutien des aidants permettent d’améliorer la connaissance de la maladie et favorisent l’entraide. Leur rôle de formation s’étend des personnes atteintes d’un handicap, à leur famille en passant par de jeunes professionnels de la santé (psychologues, professionnels dans le trouble de l’apprentissage…).

Parallèlement à ce rôle d’information, les associations de soutien mettent en place des temps de répit à destination des aidants. Voyages ou activités sont autant de moments pendant lesquels les malades sont complètement pris en charges, ce qui permet aux familles de se former mais aussi de se reposer et de renouer avec la notion de plaisir. Cette prise en charge rassurante a pour but de soulager les aidants qui s’autorisent alors à penser à eux. Vécue comme de véritables « bouffées d’oxygène », ces temps de répits ont des effets bénéfiques sur le bien-être des aidants et sur leurs relations avec leurs proches.

Aussi, la mise en place de groupes d’échange permet aux aidants, souvent seuls et isolés par la maladie, de construire une vie sociale et de retrouver des gens qui partagent les mêmes réalités. Le groupe au sein duquel l’aidant partage son quotidien et le confronte à celui d’autres aidants est souvent à l’origine d’une dynamique extrêmement positive. Ces points de vue extérieurs apportent la reconnaissance et la gratitude qui revient de droit à ces personnes dont le quotidien est tourné vers l’autre. 

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